LE PARADIS DES SERPENTS

 


   
   
   

                        LE PARADIS DES SERPENTS

 

 Depuis son retour dans ce petit village de pêcheur,

appelé Nanée , situé au nord du Surinam,  François est taciturne.

Il n'a plus la même spontanéité, qu'on lui connaissait,

il reste assis des heures à contempler l'horizon,

 son regard dans le vide.

Sa famille ne sait comment l'aider, Yvan son père est désemparé.

pendant son sommeil, François est agité.

 Il fait des cauchemars,

et  croit voir des choses imaginaire,  mais que lui est il arrivé.

 

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Il s'appelle François,  il est marin pêcheur, 

il tient ce métier de son père,
lui même passionné de pêche, et

 d'aventures...

 

C'ést   un garçon, téméraire et volontaire, 

avec de grande ambitions.
 A force de travail,

Il  a  finit  par acquérir son propre voilier,

de type monocoque,

aménagé   selon ses propres désirs. Il le

baptisa :"Cassandre des lagunes" 9 mètres de long, 

vitesse  moyenne ,4 noeuds.

 Seul capitaine à bord,et le maître du monde ,

 il voulait découvrir le monde, sillonner les océans, voir d'autre culture,  quoi de plus noble pour

un jeune homme.

-Papa je pars  en mer quelques  jours ,

je longerai les  côtes de l' Amérique du sud,

pour remonter vers l'Afrique, je ferai une boucle,

je dois vérifier ,  ce que" Cassandre  des lagunes " à dans le ventre" dit il l'air heureux!

Celui ci ne put qu'approuver cette décision.

 -C'est bien mon garçon, tu tiens cela de ton père,

tâche tout de même  d'être  prudent , il y a souvent des tempêtes

 dans le coin, à cette période de l'année,  si le temps se gâte, ne prend pas de risque inutile.

 François, lui fit  la promesse.

En attendant , il invita tous ses amis à  un superbe barbecue, pour fêter sa réussite,

les rires et les félicitations ne manquaient pas.Ce fut une belle soirée.

 "Cassandre  des lagunes " était vraiment équipé ,

GPS, radeau de survie, puissant moteur,  intérieur chaleureux,

il était  prêt pour le grand saut.

 Il dit au revoir, à  sa famille et ses amis, au petit matin  François largua les amarres.

 Son périple avait commencé, tout d'abord il longea,

l' Amérique du sud, l'océan atlantique, remonta les côtes Africaines. Il s'arrêta

au Sénégal, demeura quelques jours à Dakar,

 puis  donna  de ses nouvelles à sa famille , tout va bien dit il en riant !

 Il se dirigea vers l'inde,  s'arrêta à Delhi, 

  où il  demeura trois jours, ensuite ,  remonta vers la chine.

Hong kong,   fut sa dernière halte, 

 l'Australie  sera, pour le prochain voyage pensa t- il . Il est temps maintenant  de

rebrousser chemin.

                                                        LA TEMPÊTE

Sauf, que sur le trajet du retour, une grosse tempête est annoncé en mer caraïbe,

mais François, se sent en sécurité,

Sûr de lui, et fier de "Cassandra des lagunes", d'ailleurs,

il dit à son père.

-Papa, tu m'entends, "Cassandra des lagunes"vole sur  l'eau, 

 le moteur est impeccable, à cette allure,

Je serais bientôt de retour, je vous dis  à bientôt.

-C'est bien mon fiston, nous aussi on t'embrasse.

  satisfait ,  de son exploit,

il filait droit devant lui,"Cassandre des lagunes" avait réussi son texte, il pensait déjà

 à son prochain tour du monde en solitaire.

Tout à coup,  autour de lui tout

devint sombre, des nuages noirs firent leurs apparitions,

les vagues commencèrent à se soulever.

Un violent orage déchira le ciel, François leva les yeux et se dit :"ça va barder ce soir",

Il pleuvait des cordes .

Des rafales de vent dont la vitesse moyenne dépassaient  les 170km heures ,

hissé , largué les voiles ,  ou en avant toute, il ne savait plus quoi faire.

Il courait dans tous les sens, tout à coup, la mer se déchaîna , des vagues gigantesques soulevèrent le navire,

dans un ronflement épouvantables .

François n'avait jamais vu  cela, il appela à l'aide, signala ses coordonnés aux gardes  de côte.

 Ceux-ci  notèrent sa position, mais les secours n'allaient pas pouvoir venir dans l'immédiat.

Il  essaya de joindre  son père, celui entendit:"Allô, allô´"puis plus rien.

 A partir de ce moment là , il se retrouva  était seul, face aux éléments en furies.

  La situation se dégrada rapidement,   François était entre la vie et la mort.

Il eut juste le temps d'envoyé sa balise de détresse, épuisé, François s'était  évanoui.

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                                                                                DISPARITIO N

Son voilier est aspiré par un gigantesque trou noir,  dans un terrible mugissement .

 "Cassandre des lagunes " avait disparu.

La tempête continua dans un fracassement horrible,  le creux des vagues atteignirent les six mètres environ.

Vers quatre heures du matin, la  tempête régréssa,  les vagues se calmèrent , le temps s' éclairci .

 A l'aube, les recherches commencèrent, les hélicoptères survolèrent la zone.

Mais plus aucune trace du voilier, ni de débris, il  s'était volatilisé,

ils sillonnèrent la mer des caraîbes,

 durant des heures sur  des kilomètres mais rien.

Pendant ce temps,   dans un espace intemporel "Cassandre des lagunes"

dérivait lentement vers une plage, des autochtones

l'aperçurent.

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 Ils étaient pas là par hasard, ils attendaient quelques choses.

En effet, toute la nuit, ils avaient pratiqués un rite secret,

connu d'eux seulement, ils guettaient, la récompense

 qui apparut à l'horizon, c'était le voilier et son capitaine.

Aussiôt, quelques uns se jetèrent à l'eau, 

nagèrent vers le bateau, qu'ils  maîtrisèrent rapidement.

 François était allongé  inconscient.

 Ils se regardèrent, avec un sourire narquois.

 le plus âgé s'approcha de lui, confirma  qu'il était bien vivant :

" Aidez- moi à le transporter dit il "

Ils le déposèrent, dans un  cannot,  où  se tenaient deux hommes,

ils pagayèrent rapidement vers  la plage.

Les autres s'empréssèrent,  d'amarrer " Cassandre des  lagunes "

Ils étaient au moins une cinquantaine d'hommes  sans compter les

femmes et les enfants.

 -Bien dit le chef, nous avons  fait du bon travail, rentrons maintenant ;

 Toute l'assemblée le suivit.

François fut emmené dans una cabanne , il allait être soigner.

Mais qui sont ces gens ?

 

 

 

                                                           L'ÎLE INCONNU

 

 

 

Pendant ce temps, des hélicoptères ratissaient l'espace

entre la mer caraîbe et l'océan atlantique,

mais plus de trace du

 voilier, il s'est comme volatilisé.

Dans son village, tout  le monde attendait des nouvelles,

mais rien, François était porté disparu.

François commença à reprendre connaissance.

-Où suis-je ?  qui êtes vous ?

-Je m'appelle Walifa, je suis le chef de ce village,

dit l'homme avec une arrogance, et sûr  de lui;

De forte corpulence, peau bronzé,

de long cheveux grisonnant, tréssé , retenu par un bijou en écaille de serpent.

Drapé d'un tissu en fibre de banane,

à la cheville un bracelet en peau de reptile,

sur le front , et une partie du visage,

 un tatouage représentant les crocs du serpent, gueule grande ouverte.

 François pensait  :"Ces gens là doivent pratiqués des rites liés à cet animal"

D'ailleurs cela lui rappelai, quelque

mauvais souvenir.  En Indonésie,

il s'était fait mordre par un serpent venimeux, il doit son salut ,

à des villageois venus à son secours.

Ceux -ci  vont le soigner avec des potions connus d'eux seulement,

et en quelques jours

 il fut  rétabli.Ils lui ont même dit ,

qu'il était immunisé à vie, que les dieux étaient avec lui.

 Affaibli il se présenta :

-Je vous remercie de m'avoir sauvé la vie, je m'appelle François,

je viens  d'un petit village  appelé Nanée situé au nord du Surinam.

La tempête s'est abattu sur moi dans la mer caraîbe,

je n'avais jamais vu cela, des vagues gigantesques, m'ont entraînées au large

je me suis blessé en tombant puis plus rien.

Je me réveille ici, à cet instant, tout le monde doit être à ma recherche, avez-vous

retrouvé mon bateau? Sil vous plaît.

-Ecoute étranger, vous allez devoir rester parmi nous, votre bateau, est en piteux état, nous l'avons tiré

et installé sur la plage.

A ce moment là, François entendait  des voix comme des sifflements ,

des mots qu'il ne comprenait pas ,  il n'avait jamais entendu, ce dialecte.

Le chef comprenant  son malaise lui expliqua :

-Je suis le seul ici qui interprète, les langues,

donc je comprend la vôtre, si vous avez des questions, posez les moi ,

 J'essaierais 'y répondre ;

 -Je voudrais contacter ma famille demanda t-il ?

 -Ce ne sera pas facil, vous comprendrez bientôt , puis l'homme se retira.

 François pensait, ce sont sûrement des pirates, dès que j'aurais repris des forces, je m'en irai d'ici, j'ai encore très mal à la tête.

    Et  il s'assoupit.

 Il fit un cauchemar épouvantable, il se voyait dans une grotte très,

très profonde, il faisait noir, il ne retrouvait plus son chemin.

 il se réveilla en sueur, la nuit était tombé.

On frappa à la porte, c'était une femme ,

les cheveux tréssés  retenus  par des bijoux en écailles de serpent, même  tatouage

  que le chef, elle pénétra dans la pièce. François lui jeta une regard,

et sans un mot, elle alluma un feu à même le sol

 fit chauffer de l'eau dans un vieux récipient, pour une infusion, qu'elle lui  présenta .

 Elle laissa paraître ses dents blanches, l'air de dire :

" boit c'est pour toi, cela te fera du bien"

Elle attendit  patienta encore quelques minutes.

 François sentit ses paupières s'alourdirent,

puis se rendormit profondément.

 Il  allait  dormir toute la nuit, car il ne devait pas savoir ce qui ce passait la nuit sur cet île.

A SUIVRE !!!!!!!!!

                                                                           

                                                           

 

 

 

 

 patricia DRAGIN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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