LES CANNIBALES SONT DANS LA Ville chap I

  

 

               LES CANNIBALES SONT DANS

                      LA VILLE ! 

 

 Anthony, vit en Australie, dans la région du Loxton Waikerie,

c’est une vaste contrée. Pas très éloigné  du fleuve  Murray.

 Très jeune, il fut  confié à ses grands parents, Véronique
 et Christian. 

En effet sa mère Irène est décédé dans un accident de voiture,

il n’avait alors que
 six ans.
 Il à vite compris qu’il ne reverrait plus sa maman. 
 Ceux-ci sont propriétaire d’une grande ferme,

ils cultivent du maïs, élèvent des volailles. 
 Mais depuis quelques années, les  récoltes sont maigres,

à cause des sécheresses répétées. 
 Anthony travaillait  dur pour les aider, il avait tout apprit d’eux, en plus de l’agriculture, il était devenu
 avec le temps,  un fin chasseur de kangourou.

  C’était une vie en
 plein air, des soirées barbecues entre amis,

la pêche , les baignades.  Le temps s’écoulait, paisiblement.
 -Il a vite grandit ce gamin, remarqua Christian!
 -j’avais une crainte,  que la mort de sa mère le perturbe,

mais il a réussi  malgré tout à surmonter sa peine.
  -C’est bien vrai approuva Christian !
 -En revanche dit Véronique, ce que je n’apprécie pas du tout ,

c’est le comportement de son père ! 
  Au début, il venait souvent rendre visite à son fils ,

puis petit à petit, il s’est effacé de sa vie.
  -Il dit s’être installer à Melbourne !
 - Si ce n’est pas malheureux tout cela, constata Véronique .

Du haut de ses dix huit ans il s’en sort plutôt bien.

Que le temps passe vite !
- Grand père , hurla Anthony, les stevensons arrivent!
 C’est une grande famille,  de cultivateur,  ils sont six,

le père Jacques, la mère, Maria, et leurs quatres enfants.
 Ils se mirent tous dans l’allée
 , pour les accueillir.

 En effet un gros camion de couleur bleu,

 des années soixante se rapprocha.
 -Ben dit donc, c’est bien rempli chez toi !  Dit Christian .
 -Eh bien oui, on voulait vous le dire ,

plus tôt, on déménage, j’ai tout vendu la ferme, les terres,
 on va vivre en ville. Les dettes se sont accumulées,

tu connais déjà, les fins de mois difficile , et j’en passe. 
 -Mais que vas tu faire comme emploi en ville ?
 - Je suivrai le programme de la reconversion ouvrière, ou autre.
 -Eh bien, dit Véronique, on vous souhaite de réussir !
 -Vous avez été de très bon voisin,

 dirent-ils, on passera vous rendre visite dès que possible! 
 Ils s’embrassèrent tous  très fort. 

Puis le camion s’ébranla.
 -Encore une famille qui fuit vers la ville,

ils sont des milliers à émigrés de la sorte, dit tristement Christian.
 C’est la vie !
 La situation ne s’améliorait pas, puisque l
’année suivante,

la sécherèsse fut pire, 

 la récolte  de maïs fut d’éssimé par  un champignon toxique.
 Anthony, devant  la détresse de ses grands parents ceux-ci n’arrivaient  plus à joindre les deux bouts,

se  décida à partir   lui aussi,

pour travailler dans la ville.

 

                                                                LE DEPART       

 

 

 

Sous-pages :

Commentaires

  • Brahim
    Mon attente n'a pas été vaine : le récit, malgré une situation initiale où l'accroche aurait pu être plus forte promet du suspens et un dénouement où tout est possible.

    Bonne continuation !

    pedagotec
  • Brahim
    J'attends avec impatience.Tu nous a habitués à des textes de bonne facture. Je te fais confiance mais ne fais pas trop durer le suspense !

    Cordialement.

    pedagotec.

Ajouter un commentaire